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Histoire

Dernière mise à jour : 01/08/2017

L'origine de Languidic remonte à l'arrivée des bretons en Armorique aux Vème et VIème siècles. Son nom vient de Lan qui signifie fondation monastique, paroisse, territoire ; et de Guidic qu'il faut assimiler à Saint Quidic ou Quidy encore honoré de nos jours au pays de Galles et en certaines paroisses de Bretagne.

C'est sur le territoire de Languidic, au hameau de Spinifort que naquit Saint Aubin, évêque d'Angers (469 - 550), qui a donné son nom à une rue et au collège.

Le pays de Languidic est peuplé depuis l'antiquité ainsi que le prouvent de nombreux monuments mégalithiques que nous y rencontrons. A lézorgu, nous trouvons des dalles qui remontent à l'âge de fer (premier millénaire avant J.C.), et près du village de Kersolan, plusieurs dizaines de menhirs.

Avant la révolution, Languidic connut une véritable floraison de châteaux et de chapelles. Aujourd'hui, nous comptons encore treize chapelles sur le territoire communal. La plus belle étant incontestablement celle dédiée à Notre Dame des Fleurs, située au centre bourg. De style gothique flamboyant, elle fut édifiée au XVème siècle. 

 

Sites mégalithiques

La Commune de Languidic est particulièrement riche en sites mégalithiques. L'histoire languidicienne a donc commencé il y a au moins 6000 ans, avec des groupes organisés de femmes, d'hommes et d'enfants. Ils nous ont laissés des constructions et des monuments qui montrent l'existence d'une société à part entière avec sa culture, ses rites et déjà une maîtrise de la construction. Si la densité de vestiges est importante au nord du territoire communal (Kerscoul, Rohlas, Le Petit Resto, Kersolan,...), le sud abrite également un monument très intéressant à Kermaric.

Des éclats de silex ont également été retrouvés aux environs de Saint Jean. Les premières recherches ont été effectuées à la fin du XIXème siècle par le Commandant A. Martin. Il nous a laissé de nombreuses descriptions des sites visités. Il semblerait toutefois, d'après le document écrit par l'Abbé Le Bobinnec (1914) et conservé aux archives départementales que les fouilles de M. Martin furent fatales à quelques uns de nos monuments. Parmis ceux-ci, citons au moins l'allée couverte de Manénistran " ... complètement mutilée et bouleversée pour faciliter les recherches de M. Martin ..." , ainsi que l'allée couverte de Kermaric qui était, avant les fouilles, "la mieux conservée dans la série des dolmens à couloir à chambre simple et à petite dalle mégalithique" (Gouezin). Mégalithes en danger.

Le XXème siècle aura sonné le glas pour une bonne part de notre patrimoine mégalithique. Il est probable que les premières destructions remontent à un passé beaucoup plus lointain. En effet, déjà au début du siècle, l'Abbé Le Bobinnec faisait remarquer, concernant les alignements de la lande de Kersolan, que les lignes "s'arrêtent toutes les trois à des terres labourées, ce qui peut faire supposer qu'elles se prolongeaient autrefois beaucoup plus loin, et qu'elles auront été détruites par le défrichement des landes ...". De la même manière, on peut supposer que les pierres constituant les cairns auront pu être utilisées pour la construction de talus ...  Les premières fouilles, puis la construction de routes, le pillage, le remembrement et enfin la poursuite du défrichement auront marqué une accélération de la destruction des monuments qui avaient traversé six à sept mille ans sans encombres. 

 

Les moyens techniques et sans doute une mauvaise connaissance ont permis une aveugle élimination d'une partie du patrimoine. Il ne s'agit pas, cependant, de faire le procès d'une époque ou de porter un quelconque jugement.   Nous dirons simplement que la deuxième moitié du XXème siècle aura marqué une nouvelle appropriation du sol par ceux qu'elle porte. L'homme est un bâtisseur, c'est dans sa nature, et paradoxalement, le remembrement et auparavant, le défrichement, le placent au cours des différents siècles, dans la continuité de ses parents du néolythique, eux mêmes bâtisseurs infatigables.  Lexique mobilier : objets trouvés dans les sépultures du Néolithique. Ces objets (haches polies, poteries, ...) accompagnaient le défunt dans le monde des morts.  cairn : masse de pierres recouvrant une sépulture de type "dolmen à couloir" et pouvant être organisée comme une pyramide à gradin de forme circulaire ou rectangulaire.  cromlech : monument mégalithique formé de blocs espacés dressés en cercle.  

  

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